Il n'y a point d'amour dans quelque chose que l'on veut posséder à sa guise.
Enfermée dans un missile
Une tête qui brûle en permanence
il reste encore de l’endorphine
Aux pays des rêves les plus fous
Ne pas croire à l’exubérance
D’un temps qui passe avec son voile
Nous observons ses yeux, ses lèvres, sa déglutition, jusqu’aux centimètres carrés de ses frissons sur la nuque. Mais les yeux, nous n’y pensons pas assez. Plongez dans les siens et apprenez à n’y voir que du vide. Essayez de faire quelque chose avec ce néant, c’est toujours possible.
SOUCIEUSE DE L'ENVIRONNEMENT
45 secondes de blanc, paupières lourdes. Je m’enfuis. Ruelle noire alors qu’il fait jour, je m’enfonce dans des couloirs déformés par le soleil. Ma peau est chaude et il fait tellement froid. Tas de cheveux par terre. Blonds. Je me demande si on les a coupé, arraché ou bien tondu. Tic Tac . Je me relève et vois ma clope roulée par terre. Est ce que j’aimerai être plus soucieuse de l’environnement? oui. Est ce que je la ramasse ? Non.
Regards amère du vieux au fond du bus. Il tient un chien sur ces genoux comme on tiendrai à son coeur pendant un arrêt cardiaque.
Mon cerveau fuse. Vagues d’une mer houleuse.
Ça vire à la tempête.
Regards amère du vieux au fond du bus. Il tient un chien sur ces genoux comme on tiendrai à son coeur pendant un arrêt cardiaque.
Mon cerveau fuse. Vagues d’une mer houleuse.
Ça vire à la tempête.
Préparation de ma clope. J’y pense fort. Je vais pas la jeter par terre. Elle, comme la terre, vous méritez pas ça . Non. Non.
Klaxon. Retour en arrière. c’était pas pour moi.
Je trouve ça débile de klaxonner. Ça fait peur. On sait jamais d’où ça vient. Et parfois. Le temps que tu réalises que c’était pour toi. C’est trop tard.
J’aimerai bien avoir une voiture pour klaxonner tout le temps. Mais c’est interdit. Interdit par qui? Puis merde. Les vieux qui font des infarctus n’ont qu’à bien se tenir.
J’aimerai bien avoir une voiture pour klaxonner tout le temps. Mais c’est interdit. Interdit par qui? Puis merde. Les vieux qui font des infarctus n’ont qu’à bien se tenir.
Je marche. Je sais pas si je marche ou si j’ai juste l’habitude de marcher. Je sais ou je vais mais je sais pas ce que je vais y faire. J’regarde ma clope. Y’a encore une taf à tirer avant que ça me brule les doigts. Poubelle. Poubelle. Poubelle. RADAR A POUBELLE MIS EN ROUTE. Poubelle. Putain pour une fois que je veux faire un effort y’a pas de p....putain. La voilà.
Je fais deux pas et je me surprends à me dire tout bas que les gens qui ont laissés leur mégots sur ce putain de trottoir sont vraiment des connards.
Arrêt de la pensée. Le théâtre. Beauté contemplative. Objectif jamais atteint. Désintégration de la pensée, est ce que je peux arriver à passer ce putain de monument sans regarder ? Bah non. Impossible. putain d’aimant.
Aimant, Amant, ça se ressemble vachement. C’est Déconcertant. Mais sublime. Vraiment sublime.
Je me déshabille. Parfois j’ai l’impression que c’est pas mon corps, pas que je m’y sente mal mais j’ai juste pas l’impression d’avoir un corps tout court.
A moitié à poil sur le canp. Yeux maquillés. Trait noir de cinéma. Petite bière et grande clope. Un film. Je me mets en scène et rejoue sans cesse. Blanc. Fumée de cigarette qui s’évapore dans rayon de soleil du salon.
Musique. Evidemment. Musique. Musica. Le défilement de quatre cent mille titres avant de trouver le bon. Celui qui parle de mon moment.
J’imagine les voisins, l’autre avec son clebs et l’autre à fumer à sa fenêtre toujours au téléphone. Etrangement je trouve ça agréable et reposant même si à imaginer c’est quand même bien chiant.
A moitié à poil sur le canp. Yeux maquillés. Trait noir de cinéma. Petite bière et grande clope. Un film. Je me mets en scène et rejoue sans cesse. Blanc. Fumée de cigarette qui s’évapore dans rayon de soleil du salon.
Musique. Evidemment. Musique. Musica. Le défilement de quatre cent mille titres avant de trouver le bon. Celui qui parle de mon moment.
J’imagine les voisins, l’autre avec son clebs et l’autre à fumer à sa fenêtre toujours au téléphone. Etrangement je trouve ça agréable et reposant même si à imaginer c’est quand même bien chiant.
Retournement de pensée. Est ce que j’étais pas mieux à la plage en train dme geler les couilles ? J’sais pas. Je sais jamais rien ça me fait chier. Les pensées évoluent constamment. Et j’ai pas envie de dire des trucs que je penserai plus après même si, sur le moment je me dis que c’est vrai.
Je crois qu’on a tous du mal à dire ce qui est bon ou pas pour nous.
arret. De l’eau. Faut que je boives. J’ai soif.
arret. De l’eau. Faut que je boives. J’ai soif.
Faut que j’arrête de faire des trucs débile.
L’autre fois j’ai voulu me faire du thym. Et pour enlever les herbes qui soignent le rhume. J’ai pris la passoire . Dans un premier temps j’étais contente. Je me dis trop cool tu vas boire ton thym. Et la. Reconnaissance de la débilité et de la maladresse. J’avais pas mis de récipient pour réceptionner l’eau qui avait chauffé et que je devais boire. En gros j’ai fais comme avec les pâtes. J’ai vidé l’eau.
L’autre fois j’ai voulu me faire du thym. Et pour enlever les herbes qui soignent le rhume. J’ai pris la passoire . Dans un premier temps j’étais contente. Je me dis trop cool tu vas boire ton thym. Et la. Reconnaissance de la débilité et de la maladresse. J’avais pas mis de récipient pour réceptionner l’eau qui avait chauffé et que je devais boire. En gros j’ai fais comme avec les pâtes. J’ai vidé l’eau.
Est ce que la routine et nos habitudes les plus primaires nous rendent débiles ? Ouais. Complètement.
Y’a des trucs qui se ressentent. Et d’autres qui se vivent et parfois les deux en même temps. Moi je fais surtout le premier. Je sens beaucoup, je regarde. Contemplation. Comme avec ce putain de théâtre. Vous savez que lorsqu’on fait un trajet routinier on prends l’habitude de souvent regarder les memes trucs. Les mêmes bouts de trottoir avec les memes clopes écrasés. Les même mec avec leur chiens aux têtes ébouriffés et au même pub a la con auxquels on aimerai accéder. Je trouve ça débile. Alors la prochaine fois, j’vais essayé de moins fumer.
ON S'ESSUIE LES PIEDS AVANT DE RENTRER
La boule de voyance se rend malade
L’éclat n’est plus qu’une infime brèche
Où se glisse un dessin noire et la nuit est à l’appel
Le verre se fend encore, presque inlassablement
C’est pour le reste qu’il est plus compliqué d’y voir
Comme les réglages du monde qui ne tournent pas rond
L’avenir lu ou le futur déjà vu
La pierre s’arrête de gicler sur les vagues
Le caillou coule, profondément
Alors le verre commence à se fissurer avec acharnement
Le charme grossit et veut s’échapper
Avec une conviction ahurissante
La peur est certainement la voix de la raison
Impossible d’effleurer cette magnificence
Elle n’est que souffle court d’une respiration accélérée
Elle n’est que l’espace temps de rebonds de ballons sur le sol
C’est l’oubli laissé en solitude
Le violon entremêlé au proche espace du Paradis
C’est la mer qui dépose le caillou des abysses sur la plage
Le mouvement est une décomposition du corps milli-métrés
L’élancement forme l’analyse d’une cadence
L’oscillation reste impeccable, net, presque fragile
C’est avec remous que la mer se met à gronder
Nager sur toute la voie, à contre-courant
C’est comme avoir contrecarré Scylla
Les ailes et les bras ballant
C’est la boule qui se fend
L’arbre fruitier devient date de péremption
La consommation devient profusion
Et quand l’eau du riz commence à monter
Ne surtout pas laisser déborder le
grenier
Un Homme ne pleure-pas disait-on ?
L’eau s’évapore mais tâche le tapis du salon
TU ME MANQUES ALORS QUE JE NE T'AI JAMAIS RENCONTRÉ
Aussi lourd que tes paupières
Au sommet des monts enneigés et des tempêtes aveuglantes de buées
Le chaud et le froid se mélangeant pour ne laisser apparaitre qu’une infime brise soyeuse
Tes yeux si tremblants, tes yeux si émerveillés, tes yeux si touchants
C’est comme sortir du cinéma après avoir été chamboulé par le film visionné
C’est comme l’odeur de l’orage avant qu’il n’arrive
Pourtant si près de moi, pourtant si loin de tout
Tu te frayes un chemin sinueux jusqu’à ce qui te semble être la vérité
L’essence de ta vie si intimement reliée à la mienne.
Aucune rencontre n’est vaine et je me soustrais à penser qu’il existe quelque chose pour nous quelque part, l’attendrons-nous ?
INFINITÉ
Ton rire s'échappe.Tu es un oiseau, un oiseau magique.
Et pour comprendre que tu es dans une cage,, il faut d'abord vouloir voler.
Et peut-être même s'échapper ?
TORNADE
Il apparaissait alors que la vie était une tornade permanente qu’il fallait absolument contenir dans un bocal vide, sa constance était nécessaire à l’équilibre. L’atmosphère se devait d’être légère et remplie de vents contraires favorisant son ascension. Regarder la forme se créer, l’observer grandir, s’épanouir et s’abattre comme s’abat la foudre. C’est alors avec l’expression de la pression que le monde entier était penchée à son passage, à son arrivée et à sa formation. Il ne fallait pas louper ce spectacle. L’horizon, bouchée par la nuée pouvait alors se fondre dans l'univers brumeux du monde qui s’offrait à nous. Je m’en rappelle comme si c’était hier et je le sais comme si ça pouvait être demain. C’est alors avec un tremblement soudain, presque intempestif que nous observions. Se soumettre à une force extérieure plus grande que soi n’est pas synonyme d'infériorité, elle l’est d’admiration et de contemplation. C’est comme recevoir une bouteille de la mer avec un mystérieux message à l’intérieur, cela n’arrive presque jamais. Alors quand vient le moment, quand vient à nous cet instant, il ne faut pas le louper. C'est une chose majestueuse de pouvoir observer le monde à travers une fenêtre dorée, presque divine. Il faudrait alors se sentir rempli et entier. Mais la mesure est à double tranchant. La tornade offre mais elle reprend un dû qui nous a imposé de part la sensation d’avoir effleurée le monde entier en un seul regard.
C’est ce que nous a offert, ce jour-là, la Terre.
C’est ce que nous a offert, ce jour-là, la Terre.
PANDORE
Les mots contiennent ce poison de la vérité. La boîte de Pandore a elle même est insignifiante en comparaison à la violence et aux maux qui sortent de ces écrits. Certaines phrases sont entrecoupées de virgules, d’arrêts, de points tandis que d’autres ne s’arrêtent jamais, comme une course effrénée à la beauté de l’écriture et de ce monde si parallèle au nôtre. J’aurai pu croire à la pure vérité dans ces lettres là pourtant elles me mentaient pendant que je les avaient dans mes bras, à les cajoler. J’ai toujours eu peur de ce moment. Ce moment où nous nous rendons compte en réalité que nous ne sommes rien qu’une fine particule de merde qui pourrie et que personne ne peut aimer, que personne ne peut écrire.
Il est d’un matin d’hiver, ceux qui vous rongent par la fraîcheur matinale. Les gens s’entassent à l’entrée, comme pour y voir une starlette de la 8D. Ils se poussent, incertains d’y voir finalement ce qu'ils pensent seulement sentir. C’est cruel quand on y pense. Enfin… Ce dimanche paraît étonnement non-nuageux, hum, en tout cas je veux dire pas de ceux qui font pleurer. Les pavés sous nos chaussures sont trempés et les gouttes ruissellent sur les manteaux longs. L’odeur de la cigarette est délicate. Les gens sont partis pour se confesser au seul qu’ils pensent pouvoir les accepter pleinement.
DIMANCHE