Je suis ici dépositaire d'un poème qui prône une liberté sans limite et de mon intention de la faire exister à travers mes relations amoureuses et intimes. 
Mes amours passent et s'effacent
sur les lits de brouillon
les couettes couleur nénuphars
se reflètent dans les yeux d'une jeunesse noyée 
Mon Amour me regarde, l'iris fondant
C'est l'été qui s'élance
et les montagnes au lointain
s'offrent à nous comme une danse
La promesse ne sera pas faîte
Aux nuances néoneuses de soirées endiablées
J'éprouve de d'adrénaline devant l'audace et l'inconscience qui nous entoure 
Qui s'offre à nous

Mon Amour me répètes sa tristesse sur l'oreiller mouillé 
Je ne peux que l'encourager à connaître d'autres coeurs D'autres horizons
Femme brune des Bermudes
qui lui jetera un sort
peut-être me dit-il, pendant qu'il dort
Le corps n'est jamais ennui
En perpétuel mouvement, il offre une danse en aimant 
Toi devant moi, qui es-tu ?
Pense à moi s'il te plaît
La couleur du réverbère et ton visage
tu me parles dans le silence des cris

L'agonie et le plaisir
de te savoir ici, autour, tout en haut des collines
La terre sèche et les oliviers à perte de vue
le sable me coupe les paumes
la peau se régénère tu me murmures
Rien de plus beau qu'une blessure ouverte
Saillante, coulante et figée dans l'espace
La future rédemption et le temps que cela prendra
La mâchoire s'enfonce dans le si beau visage que tu m'offres
Mon amour me dit des mots doux
Mon amour me dit des mots durs
Le soleil se lève à peine, le temps d'un café sous le platane de chez nous 
la curiosité me demande d'apprendre de toi

mon coeur se presse comme un citron à peine juteux 
J'y pense souvent tu sais
Mon père me questionne : es-tu là ?
il est légitime. moi non.
À quoi pense-elle doivent se demander les autres
lorsque concentrée j'entends le béton de la station balnéaire bruler sous les pieds des passants
aspirer les vapeurs doivent rigoler certains
Il faut avoir du courage c'est sûr
s'enlever une épine au coeur sans lâcher de larmes
Tu me rappelles mon enfance avec tes cheveux dans le vent
 Une jeunesse foudroyée
d'un éclair si puissant qu'elle a allumée mon monde, tout entier

larmes salées, le thorax ouvert
l'incident est passé et après les forêts il y a la mer
Mon amour tu me respires
le parfum des jours passés, des jours trop vivants, allumés de toi et de tes fleurs parfois fanées, je les acceptais
les battements accélèrent , j'ai peur tu sais
Le ciel s'ouvre maintenant
les formes nuageuses : je te vois partout
Mon amour me serre, le tien t'abat
Il faut tisser une toile plus grande
pour l'infinité qui est devant

Je ne fume plus lorsque les aiguilles sont toutes deux droites 
Le miroir me renvoie ton image figée
tu es toujours là
je ne respire plus
les mains sont droites comme une prière à l'envers
Nous ne formons qu'un dans le seul océan que nous nous sommes crée 
Il me glisse que ça passera
qu'il faut aller de l'avant
et que les ailes d'un ange au vent
peuvent le faire décoller comme vaciller
Je crois qu'il me dit de me méfier
J'y pense sans cesse
aux couleurs ébènes qui rythment mes journées

la fatigue sous nos yeux
Tu attends dans la pénombre des cieux orageux
sur le vieux matelas, allongé par terre
Mon amour tu es le contraire du froid
nu sur les nuages, le septième étage
souffle à peine retenu
je l'entends hurler dans ton chuchotement
Que je te trouves beau
sans fard et sans filtre
qu'il suffit que tu me regardes, je m'incline
en un seul regard mon amour tu me déshabilles

Perdue dans les collines où quelques villages subsistent 
Les cafés et les cigarettes sont mes meilleurs amants

Je ne regrette rien de ce qu'il se passe en bas 
Je suis distante, froide et sur mes gardes 
Mon amour, toi, tu m'embrigades
avec ton sourire, tes yeux et tes désirs 
Cette drôle de façon que j'ai de te regarder 
Se prête à d'autres hommes, d'autres astres je reste assise
face au désastre
Tu me murmures qu'il faut attendre la nuit
comme les oiseaux du paradis chantent et dansent la pluie
 Je n'entends plus que les bruits
non pas la mer qui danse
non pas les claquements d'ambiance

Le fantôme qui cogne la porte
essaye de me faire ouvrir la serrure
d'une ouverture à peine recousue
c'est la clef retrouvée qui me fait douter
l'âme abimée et la fatigue au sommet
je me rendors ce soir sans mon Amour
avec le même désespoir et la même déception que d'autres jours 
la baignade non autorisée nous donne encore envie d'explorer les zones interdies au pieds des collines
que son corps rejette, que son âme attire
Que reste-il de ces moments ?

Tu pars cette fois c'est moi qui attend
Qu'il est difficile de passer à une âme sans abymes 
retrouver le bonheur d'un temps passé loin l'un de l'autre 
La bulle grossit, entourée le charme s'alourdit
L'eau plate ce soir, reflet des immeubles le long du trottoir transportée dans le néant immense de ce monde
par quelques regards croisés, je prends les sourires
même les yeux qui pleurent
les visages grimaçants
et les enfants insouciants qui me tirent la langue 
Sales gosses, ils sont adorables


Ce soir sans bouteille en verre comme tu aimes tant en avoir près du sommier
Je m'adonne à des plaisirs que nous garderons secrets 

Je t'aime encore dans les bras d'un autre

Mon amour mon corps ne t'appartiendra jamais
Mon esprit oui
Il fait lourd
tu poses ta main sur le haut de mon dos
peut-être est-ce du soutien
peut-être est-ce de la confiance
est-ce un élan que je dois prendre ?
puis-je m'appuyer sur toi ?
Mon amour nous nous portons
Qui a-t-il de plus beau que de savoir que tu ne m'appartiens pas ?

Pense à moi quand même , je ne te demande que ça
c'est peu, tu le sais
La pluie tombe dans mes paupières, les vagues deviennent amères
 Nous sommes tous blessés mon amour
reste à savoir ce que tu fais de ta souffrance

Un volcan effondré a mille essences
il pourrait ressembler à une montagne
il suffit juste de le voir de l'autre côté
comme une manche retroussé, prête au travail
à ses journées si ensoleillées
Ne les regarde plus
Je te vois, je t'ai vu
Ne les regarde plus

Il est difficile de savoir quand il reviendra
C'est tout de même à chaque fois très prévisible
son âme se fend et se brise
Sacré dualité. Montagne ? volcan ? ne faut-il pas arrêter comme je le faisais avant ? Nous ne savons jamais ce qu'il se passe dans la tête des gens
Les nuits d'antan étaient semblables à des calmants
fleur plus pure qu'elle n'y paraît aux premiers aguets
C'est l'alarme qui nous réveille et laisse dans un sommeil mes amours passés ne pouvant qu'en rêver, mon Amour m'y rejoint
sans jalousie ni crainte de me voir partir
il sait que pour toujours je dirais appartenir


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